Peyreleau

Ancienne fortifiée, Peyreleau se situe dans le grand site classé des gorges du Tarn et de la Jonte, le parc naturel régional des Grands Causses et le territoire des Causses et Cévennes inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco pour le paysage culturel de l’agropastoralisme.

Trouvant ses origines dès le XIe siècle, Peyreleau est un ancien village clos qui fut construit sur un promontoire des flancs du Causse Noir, au confluent du Tarn et de la Jonte. Peyreleau, commune de l’Aveyron, mais à la limite de la Lozère, dans un environnement paysagé naturel conservé, ouvre avec élégance et majesté la porte des gorges de ces deux rivières.

Depuis son écrin, la commune de Peyreleau propose des services à la population et s'appuie sur les structures présentes dans la vallée. De l'agence postale et financière à la bibliothèque en passant par les services à la personne et le réseau d'assitantes maternelles c'est toute une solidarité qui est organisée dans la Vallée.

Le village du Rozier, juste en face à quelques pas, lui apporte une vie commerciale dynamique et un accueil pour les plus petits à l'école primaire des Hirondelles. 

DES SERVICES A LA POPULATION

AGENCE POSTALE

Rue du Valat - 12720 Peyreleau - T. 05 65 61 03 45

Sandrine Severac-Baillet vous acceuille tous les matins de 8h45 à 12h15 

à l'agence postale. 

service de courrier et colis

• Vente de timbres à usage courant

• Vente d’enveloppes «  prêt à poster  » et d’emballages Colissimo

• Affranchissement de courriers et colis pour la France et l’International

• Dépôt des objets suivis, y compris - Recommandés et Chronopost

• Retrait de lettres et colis en instance

• Contrat de réexpédition du courrier et garde du courrier

services financiers et dépannages

• Retrait d’espèces sur compte courant postal dans la limite de 500 € par titulaire et 1000€ pour un compte joint au moyen de votre chéquier carte bancaire et pièce d’identité. Versement d’espèces sur un CCP ou un compte épargne

• Dépôt de chèques

• Demande de virement de compte à compte

• Consultation du compte sur tablette en accès libre

photocopies

• Des photocopies sont possibles au prix de 10c la page, pour un maximum de 5 pages

LA BIBLIOTHEQUE

Locaux de la Mairie - T. 05 65 62 61 33 - 

Du lundi au vendredi tous les matins
de 08h00 à 12h30
de 13h30 à 17h00
Lundi et vendredi après midi
de 13h30 à 17h00

Sous la responsabilité de Chantal Espinasse, la bibliothèque est située dans les locaux de la mairie. Tous les habitants sont les bienvenus. La bibliothèque dispose de livres (romans, ouvrages historiques, livres jeunesse…) et DVD. Ceux-ci vous sont prêtés gratuitement.
Tous les ouvrages sont des dons, vous pouvez également faire les vôtres afin d’étoffer notre offre.

LES ASSOCIATIONS 

Association des Peyrebélens
Président : Joel Espinasse – Secrétaire : Jessie Agulhon – Trésorière : Chantal Espinasse

Une association qui organise toute manifestation festive, culturelle et sportive sur la commune ; promeut la commune par le biais de publicités, manifestations, magazines, radios, internet ; permet aux habitants de la commune de profiter de commandes groupées ; oeuvre pour la sauvegarde du patrimoine du village et de son aménagement ; organise des sorties et voyages et enfin organise des journées de formation et d’informations.
Quelques exemples :
• la fête du 14 juillet ;
• le repas partagé du 15 août ;
• la fête des lumières en collaboration avec l’Afre
• le carnaval, en collaboration avec l’Afre
• la fête d’Halloween, en collaboration avec l’Afre
• la messe du 15 août et son vin d’honneur en collaboration avec l’association paroissiale.

Association de chasse communale agréée de Peyreleau

Président : Jean Agrinier – Vice Président ; Rémy Royo Artal / Secrétaire : Michel Waligora – Trésorier : Luc Falquet

 

Dans le cadre du code de l’environnement, elle assure une bonne organisation technique de la chasse en favorisant un véritable équilibre agro-sylvo-cynégétique, l’éducation cynégétique de ses membres, la régulation des animaux nuisibles, le respect du plan de chasse et des plans de gestion ainsi que du schéma départemental de gestion cynégétique ; elle apporte la contribution des chasseurs à exercer leur activité dans le respect des propriétés, des cultures et des récoltes ; est coordonnée par la fédération départementale ou interdépartementale des chasseurs ; collabore avec l’ensemble des partenaires du monde rural et participe à la représentation et à la défense des intérêts des chasseurs.

La Diane caussenarde aussi dédiée à la chasse

Président : Rémy Royo Artal – Secrétaire : Michel Ravaille – Trésorier : Luc Falquet
 
Association de sauvegarde et de valorisation du patrimoine de Peyrelau (ASVPP)
Présidente : Béatrice de Saint Amand   Secrétaire Jean Leymarie…  Trésorier Kulesza Didier

Association qui regroupe des informations sur le patrimoine de Peyreleau et informe à la demande.

 

LPO Grands Causses

 

Mairie - rue du Valat - 12720 Peyreleau - T.05 65 62 61 40 - vautours@lpo.fr

Association dont la vocation et la connaissance et la protection d’espèces, les programmes de conservation des vautours, la sensibilisation et l'éducation à l’environnement. 

 

La Maison de santé pluridisciplinaire et cabinet d'infirmiers

La Maison de la santé d'Aguessac regroupe médecins généralistes, infirmiers, kiné et dentistes. 10 avenue des Causses - 12520 Aguessac - T. 05 65 59 82 80

Le cabinet d'infirmiers du Rozier - T. 05 65 62 66 34

"Les petitous" - Maison d'assistantes maternelles MAM 

2 assistantes maternelles accueillent les enfants dès l’age de 3 mois et jusqu’à 4 ans.
Vous pouvez contacter Charlotte Iserte (06 89 24 72 86) et Vanessa Levrel (06 63 29 82 79).
Elle sont à votre disposition pour tout renseignement. Prise en charge avec participation CAF.
La MAM idéalement situé dans les locaux de l’école permet un passage en douceur à l’école.
Elles participent à toutes les activités festives de l’école (carnaval, noël…) et des ateliers lectures en commun sont organisés

L'école des Hirondelles - de la petite section au CP et du CE1 au CM2

Le Rozier - T. 05 65 62 62 39 - Garderie périscolaire de 8h à 18h

Dans le cadre de la proximité géographique, l’école du Rozier, commune limitrophe à 500 m, accueille les enfants des communes environnantes ou aucune école de secteur n’existe.

Les enfants de Peyreleau fréquentent cette école (ainsi que certains enfants de Mostuéjouls et Les Vignes). Une équipe pédagogique composée de 2 professeurs des écoles et de 2 ATSEM (Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelles) et actuellement d’1 AVS (Aide Vie Scolaire) géré par l’éducation nationale.

La cantine scolaire

Inscription et renseignements : 05 65 62 62 39 ou mairie du Rozier 05 65 62 64 64

Les repas sont livrés depuis la cuisine centrale de Millau qui est engagée dans une charte de cuisine à partir de produits bio et/ou raisonnés et de proximité, faisant travailler des producteurs locaux (veau du ségala, yaourts de brebis du causse noir, légumes d’entreprises d’insertion affiliées au réseau de cocagne...), et sert un repas alternatif par semaine (sans viande). Prix du repas : 4.90€

Les collèges de Millau : Marcel Aymard ou Jeanne d'Arc

Marcel Aymard : Collège public - 13, rue Jean Moulin - 12100 Millau - T. 05 65 59 21 60

Jean d'Arc : Collège privé - 3 place du Mandarous - 12100 Millau - T. 05 65 60 64 00

Il est possible de déroger à la carte scolaire en faisant une demande auprès de l’inspecteur d’académie, grâce à la fiche de liaison remise par le directeur d’école. 

Pour se rendre sur Millau, plusieurs solutions de transports. Mobilités à la carte ou directement  Bus régional Lio ligne 215 pour se rendre à Millau

L‘ADMR

 10 avenue des Causses - 12520 Aguessac - T. 05 65 62 07 29 - lundi : 8h-12h / 13h30-17h30 - mardi et mercredi 8h-12h - jeudi 8h-12h30 - vendredi : 8h-12h / 13h30-16h30

L' ADMR propose de multiples services : ménage, repassage, garde d’enfant à domicile, aide aux familles, aide et accompagnement à domicile, garde à domicile de jour et de nuit, accompagnement transport, portage de repas à domicile

AFRE (Association Familiale du Rozier et ses Environs)
Présidente : Sandrine Curvellier – vice présidente lucie Vian Lierde /Secrétaire : Céline Monziols – secrétaire adjointe : Jessie Brunel /Trésorière : Aurore CASAS – Trésorière adjointe : Monique Izard


L'association organise des rencontres conviviales pour partager et s'ouvrir à la culture. Elle s’adresse à tous les habitants du bassin de vie et propose en plus de la gestion péri scolaire de l’école, des activités telles que théatre, ou pilate … Elle organise l’animation du village par des fêtes traditionnelles telles que la St Jean, la fête des lumières, des vide grenier, et des animations culturelles (spectacles, théatre, musique…)

Le Comité des fêtes intercommunal – Le Rozier, Peyreleau, Mostuéjouls
Présidente :  Jessie Agulhon Secrétaire : Christine Doussière  

Cette association organise des festivités et animations sur les communes de Mostuejouls, Peyreleau, Le Rozier. Elle est notamment en charge des feux d’artifice de Peyreleau (14 juillet) et du Rozier (15 août) et de la fête du Rozier.

VISITES ET POINTS REMARQUABLES

1. Le Château du Triadou

Etymologie : lieu où les habitants effectuaient le « triage  » des chèvres au retour
Le château construit en 1470, fut poursuivi en 1617 avec des tours défensives progressivement démantelées vers 1633 sur ordre de Richelieu. La tour, après démantèlement, a été modifiée avec pose d’un toit sur voûte et ouverture de fenêtres à la place de certaines meurtrières.

2. Le Blason

Les armoiries de Dieudonné D’Albignac, qui est parti en croisade d’Aigues-Mortes en 1248 avec Saint Louis (7e croisade).

3. L’église du Rozier

Vue sur l’église du Rozier. Elle fut construite au XIIe siècle par les moines bénédictins qui cultivaient les roses dans un champ alors appelé Campus Rosarium.
3,1. Emma Calvet
Entre les panneaux 3 et 4 vous trouverez la plaque Emma Calvet, la célèbre cantatrice qui a séjourné dans son «  vieux logis  » de Peyreleau en 1935 et 1939 et où elle y prépara son livre de Mémoires.

4. La Tour

Tour de prestige qui servait à délimiter le territoire de D’Albignac, elle fut reconstruite en 1670 sur les ruines de l’ancien château du XVIe siècle.

5. Notre Dame de Mirabels

Construite en 1670 sur les ruines de la chapelle de l’ancien château, c’était un lieu de pèlerinage. La chapelle servit d’église paroissiale à Peyreleau de 1802 à 1814. Alors fut bâtie la nef de l’église actuelle ainsi que la chapelle de Saint Joseph. Le sanctuaire de Notre dame de Mirabels fut en partie démoli pour servir d’emplacement à la nef de la nouvelle église, on ne conserva que l’abside qui sert de chapelle à la Sainte Vierge du nouvel édifice.

6. Lo Portal de la Cabaloresso

Dernière porte nord des fortifications du XVIe siècle, située juste en face de Capluc.

7. Le Murier

Quartier des Abeillous. Le ver à soie et la récolte du miel furent deux entreprises florissantes à Peyreleau.

8. Lo Portalo

Une des portes d’entrée des fortifications du « Castrum Petralevi  ».

9. Le Four à pain

C’était le four banal du château du Triadou où les habitants venaient y cuire leur pain.

10. La Grange Dîmière

Datant du XIIe siècle, elle servait à la collecte de la dîme. Elle était la propriété des moines du Rozier puis des seigneurs d’Albignac. Par la suite elle servit de relais pour les mules. Les Templiers s’en seraient servis pour stocker, en toute discrétion, des céréales et autres nourritures, d’où son nom actuel de Grange Templière.

11. La Chapelle du Triadou

Consacrée en 1669 par les D’Albignac, de forme octogonale, elle était ornée de fresques remarquables dont trois représentaient les mystères de la vie de Marie et la quatrième la fuite en Egypte.

 

La balade numérique de Peyreleau

 

Une nouvelle visite ludique proposée à Peyreleau !
Connaissez-vous l’histoire de la tour de l’horloge ou de Milou, l’ami d’Edouard Alfred Martel ?

Lancée officiellement en août 2022, en présence des voix off du projet et de l’équipe municipale, la nouvelle balade numérique « La légende de Jean Grin », vous invite à explorer les ruelles et secrets du village au gré de quizz et jeux interactifs.
Quatorzième balade de la collection, c’est au fil d’un itinéraire inattendu, que l’application et ses personnages vont guideront dans ce village, niché dans un merveilleux théâtre de falaises calcaires. 

Découvrez cette balade sur notre appli gratuite « Balades des Grands Causses » :
???? sur l’app store → apps.apple.com/fr/app/balades-des-grands-causses/id1002037064
???? sur le play store → https://play.google.com/store/apps/details?id=com.reoviz.parcgrandscausses&hl=fr&gl=US

Les Causses et les Cévennes, Paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen.
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2011

Le site s’étend sur 302 319 ha au sud du Massif Central et constitue un paysage de montagnes tressées de profondes vallées, représentatif de la relation existant entre les systèmes agropastoraux et leur environnement biophysique, notamment au travers de drailles ou routes de transhumance. Les villages et les grandes fermes en pierre situées sur des terrasses profondes des Causses reflètent l’organisation des abbayes à partir du XIe siècle.

whc.unesco.org/fr/list/1153

Le Parc Naturel Régional des grands Causses

S’étendant sur près de 330 000 hectares, le parc des grands causses est le 3e plus grand Parc naturel de France. Avec ses voisins limitrophes, le Parc national des Cévennes à l’est et le Parc naturel régional du Haut-Languedoc au sud, il forme l’un des plus grands espaces naturels d’Europe, au sud du Massif central.

www.parc-grands-causses.fr

Les gorges du Tarn et de la Jonte : à 500 m

Canyons et falaises
Deux gorges voisines puisque la Jonte rencontre ici le Tarn. Elles se découvrent en voiture, à pied, en vélo, sur l’eau… D’en haut ou d’en bas. Entre villages typique et activités nature, la découverte de ces gorges se décline sous toutes les formes. En canoë au fil du Tarn, accrochés aux falaises exceptionnelles e la Jonte ou en cheminant sur les nombreux sentiers, un paysage grandiose et des points de vue extraordinaires vous éblouirons.

www.millau-viaduc-tourisme.fr/top-10/gorges-du-tarn-et-de-la-jonte

Le Parc National des Cévennes : à 500 m

Le Parc national des Cévennes a été distingué par l’Unesco à deux reprises : il a été désigné Réserve de biosphère en 1985, et les paysages culturels agropastoraux des Causses et des Cévennes ont été inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 2011. La qualité de son ciel étoilé et la beauté de ses paysages nocturnes lui ont valu d’obtenir, en août 2018, le prestigieux label « Réserve internationale de ciel étoilé » (Rice) décerné par l’International Dark-Sky Association. La Rice des Cévennes est désormais la plus vaste Réserve de ciel étoilé d’Europe et la seconde de France.

www.cevennes-parcnational.fr

Les gorges de la Dourbie : à 10 km

A proximité immédiate de Millau, les verdoyantes gorges de la Dourbie offrent un itinéraire tout aussi charmant et spectaculaire que ses sœurs jumelles des gorges du Tarn et de la Jonte. Entre falaises du Causse Noir et du Larzac, vous trouverez le long de cet itinéraire sinueux de 18 kilomètres des villages et hameaux de caractère, perchés à flanc de falaises ou bâtis sur des promontoires rocheux. Cantobre, Saint-Véran ou Montméjean en sont de très beaux exemples.

 

LES VILLAGES DE CARACTERE à proximité

 

Les villages longeant le Tarn, qu’ils soient perchés ou au bord de l’eau séduisent par leur authenticité. Entre Millau et Sainte Enimie, tous méritent le coup d’œil.

COMPEYRE, village perché, un air de Provence et son âme vigneronne.

MOSTUÉJOULS et sa diversité par ses nombreux hameaux sur le Causse ou au bord de l’eau et villages médiévaux aux ruelles caladées, ses 2 églises romanes classées.
Marché nocturne à Liaucous les mardi soir d’été

LE ROZIER, village étape à l’entrée immédiate des gorges du Tarn et de la Jonte, notre voisine : le dynamisme de ses commerces, son église monastique du XIIes.
Marché nocturne les mercredi soir d’été.

LA MALÈNE, Petite Cité de Caractère au cœur des Gorges du Tarn : son patrimoine, ses bateliers.

SAINTE-ENIMIE, cité médiévale, classée parmi les plus beaux villages de France. Ses ruelles en pavé, ses maisons typiques et son monastère du VIe siècle. La légende d’une princesse.

SAINT-CHÉLY-DU-TARN (commune de Sainte Enimie), la carte postale des gorges du Tarn.

 

LA SABLIÈRE, LA CROZE, HAUTERIVES, situés rive gauche du Tarn.

Ces hameaux n’ont pas de ponts. Pour y accéder il faut y aller en barque et une nacelle transporte les marchandises. Les maisons de ces hameaux datant du XIe siècle ont gardé leurs caractéristiques d’origine.

LA MAISON DES VAUTOURS : À 4 KM

La maison des vautours retrace l’histoire de la réintroduction de ces majestueux oiseaux, une première mondiale débutée en 1981. Depuis 4 espèces européennes visibles font de  notre belle région un des premiers endroits de France à avoir ce privilège.
Vautour Fauve, Vautour Moine, Vautour Percnoptère et, dernier arrivé (en 2012), le Gypaète Barbu, n’auront plus de secret pour vous.

www.maisondesvautours.fr

LE CHÂTEAU DE PEYRELADE : À 8 KM

Majestueuse forteresse médiévale du XIIe siècle bâtie sur un éperon rocheux dominant la vallée et l’entrée des Gorges du Tarn.
Construit entre le et le XVIe siècle, le Château de Peyrelade constituait au Moyen-Age l’une des plus importantes forteresses du Rouergue, grâce à la position de son rocher-donjon naturel qui lui permettait de contrôler la vallée du Tarn.
Pour les plus jeunes, des animations médiévales sont organisées l’été.

www.seigneurs-du-rouergue.fr/chateaux/chateau-de-peyrelade

LA CITÉ DE PIERRES (CHAOS DE MONTPELLIER LE VIEUX) : À 10 KM

Majestueuse forteresse médiévale du XIIe siècle bâtie sur un éperon rocheux dominant la vallée et l’entrée des Gorges du Tarn.
Construit entre le et le XVIe siècle, le Château de Peyrelade constituait au Moyen-Age l’une des plus importantes forteresses du Rouergue, grâce à la position de son rocher-donjon naturel qui lui permettait de contrôler la vallée du Tarn.
Pour les plus jeunes, des animations médiévales sont organisées l’été.

www.lacitedepierres.com

LA FERME CAUSSENARDE D’AUTREFOIS : À 17 KM

Corps de ferme caussenard authentique de 500m2 et d’une vingtaine de pièces. Référence architecturale des Causses et garantie du mode de vie des paysans caussenards jusqu’au milieu du XXe siècle.
Animations en saison

www.ferme-caussenarde.com

MILLAU : À 20 KM

Artisanat
La présence de très nombreux ateliers d’art où l’on travaille avec un savoir-faire d’excellence le cuir, les métaux, la terre, le bois, le verre, la laine…, vaut à Millau en 2000 le label Ville et Métiers d’Art pour l’activité de la ganterie.  Les ateliers de la ganterie millavoise vous proposent d’accéder à leur savoir-faire lors d’une découverte des réalisations et créations de leurs maitres gantiers et des  « petites mains ».

www.millau-viaduc-tourisme.fr/top-10/millau/ganterie-et-artisanat-d-art-a-millau

Son musée
Plusieurs salles et plusieurs thèmes, paléontologie, préhistoire, archéologie gallo-romaine, ganterie et mégisserie. Ainsi que des expositions temporaires de qualité.

www.millau-viaduc-tourisme.fr/top-10/millau/visiter-millau/musee-de-millau-et-des-grands-causses

La ville et ses marchés
De multiples façons de découvrir le centre historique de Millau à l’ambiance médiévale et méditerranéenne, avec sa tour du Roi Aragon (XIIe siècle) et son beffroi (XVIIe sicèle) :
A pied avec ou sans audio guide, ou en participant aux aux balades guidées de l’Office de Tourisme, d’avril à septembre et toute l’année sur réservation pour les groupes.
En vélo, sur la promenade aménagée le long du Tarn ou le long de la Trace Verte, avec le fameux passage sous le Viaduc de Millau.
En petit train, du centre historique de Millau jusqu’au village pittoresque de Peyre en passant sous le Viaduc de Millau.
Marché les mercredi et vendredi matins

LE VIADUC DE MILLAU : À 25 KM

Le Viaduc de Millau s’élève majestueusement au-dessus de la vallée du Tarn depuis sa mise en service en décembre 2004. Long de 2460 m, avec une hauteur maximale à 343 m, Le Viaduc de Millau est connu pour être «  l’ouvrage de tous les records ».

www.leviaducdemillau.com/fr

LA GROTTE DE L’AVEN ARMAND : À 20 KM

L’Aven Armand est un site classé exceptionnel par sa fantastique forêt de 400 stalagmites, son immense salle souterraine, son entrée naturelle mystérieuse, sa visite illustrée d’ombres et de lumières, sa Spéléo Gare, son funiculaire et le cadre unique de sa situation géographique sur les steppes du Causse Méjan.

www.avenarmand.com

LA GROTTE DE DARGILAN : À 25 KM

La Grotte de Dargilan, la grotte rose, captive par ses dimensions impressionnantes et par la variété de ses concrétions aux couleurs naturelles très accentuées. Ce dédale souterrain, révélé en 1888 par Edouard Alfred Martel et aménagé la première fois en 1890, fit de Dargilan la première grotte ouverte au public

www.grotte-dargilan-48.com

ABÎME DE BRAMABIAU, RIVIÈRE SOUTERRAINE : À 34 KM

La résurgence du Bonheur, au cœur du massif de l’Aigoual, la rivière du Bonheur nait à l’air libre. Au contact avec le calcaire, elle va s’engoufrer sous le Causse de Camprieu pour rejaillir 800 mètres plus loin. Berceau de la Spéléologie Française, la visite aménagée propose un circuit de 1Km.

www.abime-de-bramabiau.com

LES CAVES DE ROQUEFORT : À 40 KM

Le Roquefort, symbole historique de la région des causses et vallées de l’Aveyron, fromage persillé à base de lait cru de brebis est affiné à Roquefort sur Soulzon dans ses fleurines. Certaines caves se visitent

www.tourisme-aveyron.com/fr/voir-faire/decouvrir-aveyron/sites-visiter/roquefort-et-ses-caves/la-visite-caves-roquefort

LE MONT AIGOUAL ET SON OBSERVATOIRE MÉTÉO : À 46 KM

Le mont Aigoual est un sommet qui culmine à 1565 m et marque la limite entre les départements du Gard et de la Lozère.. Cela en fait le point culminant du Gard et le second point le plus haut de la Lozère après le pic de Finiels situé dans le mont Lozère.
Un site exceptionnel par ses conditions météo extrêmes, venez visiter son exposition-musée de la météo.

www.aigoual.asso.fr/fr/expo_perm.php

UN PEU D'HISTOIRE

PRÉHISTOIRE


On trouve de nombreux fossiles et quelques traces d’empreintes d’animaux disparus : empreinte de mammouth au bord de la route montant à Alayrac.
La présence de nos lointains ancêtres est attestée avec leurs habitats dans les nombreuses grottes et cavernes dispersées ça et la, sur le territoire des causses et des vallées.
Au XIXe siècles et au début du XXe siècles les «  fouilles  » réalisées par diverses personnes,) ont mis à jours des pointes de lances et divers objets en silex et des crânes trépanés (pratique remontant au néolithique).
A une époque moins lointaine, sur le plateau surplombant Peyreleau, au nord d’Alayrac on distingue un magnifique cap barré (fortification rustique) bien conservé, préhistorique ou celtique ?


LA PÉRIODE GALLO-ROMAINE


Les archéologues reconnaissent «  la manière romaine  » dans les soubassements du vieux château de Peyreleau (aujourd’hui la tour carrée) ainsi que les pans de murs accrochés au rocher de Capluc pour régulariser ses aspérités.
L’Occupation romaine est attestée par les poteries, les pans de murs, les débris d’armes, les monnaies, les menus objets divers découverts çà et là. Quelques noms de localités témoignent du séjour des Romains. Maynial signifie forteresse : il y a un village de ce nom dans la vallée de la Jonte et un autre dans celle du Tarn. Il en est de même des anciennes dénominations de castri, plus tard château appliqué à Peyreleau.

LE MOYEN AGE


Nous ne savons à peu près rien du moyen âge. Au IXe siècle les actes appellent Peyreleau, Castrum et Pétra Lévis, castrum signifiant village fortifié et Pétra Lévis indique la borne entre les 2 peuples gaulois (les Ruthènes et les Gabales), le village étant situé à la limite du Rouergue et du Gévaudan.
Le livre de l’Epervier attribue à Peyreleau (parochia castri petrum levi) jusqu’à 93 feux.


Les Seigneurs de Peyreleau


En 1195, le château de Peyreleau et le mandement de Peyreleau est hommagé au roi d’Aragon.
En 1204, le roi Pierre d’Aragon engage ses fiefs et vassaux à son cousin Raymond VI, le comte de Toulouse, Simon de Montfort.
En 1229, pendant les guerres albigeoises les biens du comte de Toulouse lui sont confisqués.
En 1249, Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX, hérite de ces biens.
En 1271, à la mort d’Alphonse de Poitiers et de son épouse Jeanne comtesse de Toulouse, le Rouergue et le Gévaudan entrent dans le comté de Toulouse, alors gouverné par le roi Louis IX. Le rattachement à la couronne se fera en 1361.
En 1250, Pierre de la Capelle est devenu seigneur de Peyreleau mais à la fin du 13e siècle il vend sa seigneurie aux Séverac qui la conservent jusqu’au 17e siècle.
Le Prieur du Rozier, la maison de Mostuéjouls, le seigneur de Capluc y percevaient quelques censives (cadastre de 1509) sur les terres de Peyreleau.
Les d’Albignac occupent les lieux à partir du XVe siècle. Jean Massabuau vend ses droits à d’Albignac en 1620. Celui-ci dut acheter successivement tous les droits perçus par d’autres sur sa terre.
Et enfin, au début du XVIIe siècle, Simon d’Albignac achète la seigneurie de Peyreleau à la seigneuresse d’Arpajon, Jacquette de Clermont, dernière héritière des Séverac, avec tous ses droits.
Les d’Albignac jetèrent en 1470 les premiers fondements du château du Triadou (lieu où on effectuait le «  triage  » des chèvres et des brebis au retour de la pâture commune), sur des terres des moines du Rozier.
La construction du château fut poursuivie deux siècles plus tard grâce à un trésor de guerre pris sur le duc de Rohan, en 1621. C’est à la Révolution que fut découvert ce qui restait de ce fameux trésor (d’où l’histoire-légende du «  Trésor caché du château du Triadou  ») .

La Maison d’Albignac

Le berceau de cette famille est probablement issu de Castelnau de Lévezou (c’est-à-dire au château d’Albignac sur la Muse).

Ayguefrède d’Albignac fut témoin d’une charte en 1070
Pierre d’Albignac signe deux chartes de Sylvanès 1148 et 1198.
Dieudonné d’Albignac chevalier et six autres croisés contractèrent sous la garantie d’Alphonse de Poitiers pour subvenir aux frais de la croisade à Saint Jean d’Acre l’an 1250 en juin.

Pierre d’Albignac épouse Catherine de Castelbouc vers 1310 de laquelle il eut :
Jean Déodat d’Albignac, époux de Justine de Rocheblave dont :

Astorg d’Albignac fut père de :
Bertrand d’Albignac époux de Dauphine N., il testa le 19 avril 1450.

Pierre II d’Albignac épouse Flore de Capluc en 1479. Depuis cette époque Pierre d’Albignac habitait au château de Peyreleau (actes de 1481, 1488, 1501). Flore lui survécut et testa le 15 mars 1517 .
Jean d’Albignac épouse Catherine de Jean de Roquelongue et teste le 13 décembre 1528.
Pierre d’Albignac IIIe du nom épouse Anne de Caladon (5 juillet 1556)

Simon d’Albignac seigneur du Triadou, de Peyreleau, de Veyreau, de Capluc, de Saint Gervais épouse Anne de Cadoëne de Cabriac dont :
François d’Albignac (1er du nom), vicomte du Triadou et de Creyssels seigneur de Capluc, Veyreau, Saint Gervais, Peyreleau, Sauveterre , baron de Castelnau Peyralès Il épousa en première noces Jeanne de Solage de Peyre et en seconde noces Isabeau du Fesc de Sumène (1648).
C’est ce François d’Albignac qui fait bâtir la chapelle du Triadou (16 mai 1670 Duranc).
Ici, la maison d’Albignac se sépare en 2 branches :

François d’Albignac (2e du nom), auteur de la branche qui s’éteignit avec Jean Pierre Aimard, décédé à Madrid en1823.

Jean François d’Albignac,auteur de la branche des marquis du d’Albignac, fils de François d’Albignac et d’Isabeau du Fesq de Sumène, épousa en 1679 dame Lucrèce de Lastic de Saint Jals.
François d’Albignac IIe du nom, épousa le 12 août 1708, Marie du Buisson de Ressouche. Dont :
François-Antoine, marquis d’Albignac épousa Anne-Elisabeth-Constance de Montboissier-Beaufort-Canillac (24 octobre 1733) d. Il eut pour enfant :
Claude-François marquis d’Albignac né le 9 juin 1740 épousa le 16 janvier 1772 Henriette de Sambucy de Vendeloves. C’est le dernier seigneur de Peyreleau. Il eut, nés au Triadou :
• Maurice-François comte d’Albignacet
• Jean Louis Nestor,marquis d’Albignac qui continua la postérité.

DU 18E SIÈCLE À NOS JOURS

Peyreleau a compté jusqu’à 390 habitants en 1840, mais cet ancien chef lieu de canton n’en compte plus que 75.

Les cultures

Dans une enquête en Haute Guyenne, réalisée en 1780, on peut lire qu’on cultivait, outre les céréales habituelles, le chanvre et le safran.
Au XVIIIe siècle, les habitants se lancèrent dans l’éducation du ver à soie. Moins développée que dans les Cévennes, cette activité représentait une importante source de revenus. A la fin du XiXè siècle, 2 évènements conduisirent la disparition de l’activité, les feuilles de mûriers furent frappées d’une maladie à laquelle Louis Pasteur remédié, mais ensuite l’ouverture du canal de Suez porta un coup d’arrêt à la production soyeuse en France, entraînant l’arrivée sur le marché local de la soie asiatique à des prix plus compétitifs.

Le coton

Les femmes étaient employées à la filature du coton et fabriquaient bas et bonnets qui étaient acheminés par caravanes de mulets aux foires de Beaucaire. L’industrie du coton a disparu au début du 19e siècle

Le cuir

Un cahier de reconnaissances des seigneurs de Mostuejouls de l’an 1397 mentionne les calquiéres (mégisseries) de Peyreleau. Elles sont donc contemporaines ou même antérieures à celles de Millau qui ne sont signalées qu’en 1435.
Outre la mégisserie, la ganterie qui marquent l’histoire de Millau, impactaient directement la vie de nos villages, puisque du travail à façon de couture était acheminé dans les vallées et donnaient ainsi du travail aux femmes des villages.
Cette organisation a existé jusque dans les années 50.

Les mines de Lignite

Quelques mines de lignite ont été exploitées sur le secteur de Peyreleau dès 1634, pour un usage plutôt local.

Les pins

Des traces de « brulades » attestent la présence de nombreuses stations de « résiniers » qui exploitaient la « poix des causses » qui était acheminée à dos de mulets vers les ports de Sète et de Narbonne où elle servait au calfatage des bateaux.

Le tourisme

Fin 19e, début 20e, la région fut redécouverte par des érudits tels que EA Martel qui surent mettre “ à la mode” la région qui s’est alors ouverte au tourisme.

Des servitudes publiques furent mises en place pour protéger cet environnement remarquable.

En 2011, une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco est venue concrétiser les atouts de la région et Peyreleau en particulier, qui est inclus pour une grande partie dans la zone Coeur.

En 2019, Peyreleau rejoint l’association des Petites Cités de Caractère.

Quelques dates

1460 : ouverture de l’école
1460 : Peyreleau a son juge du paix
1842 : 1er bureau de distribution de lettres
1820 : etablissement d’une gendarmerie à pieds
1882 ( ou 1887) : ouverture d’un bureau télégraphique
1904 : le maire refuse l’installation d’une cabine téléphonique, jugeant la dépense trop chère par rapport à son intérêt. Celle ci sera installée au Rozier
A partir de 1912 : adduction eau potable

L’horloge et la vierge

Lorsque les Peyrebelens décidèrent d’apposer une horloge sur la tour qui domine le bourg  ils demandèrent aux Roziérains de participer financièrement à l’opération.
Mais ces derniers ne l’entendirent pas ainsi et refusèrent. En conséquence de quoi les habitants de Peyreleau décidèrent d’installer ladite horloge hors du champ de vision du village d’en bas.
Or les Roziérains n’étant pas gens à s’en laisser compter, décidèrent à leur tour que lors de la reconstruction de l’église actuelle dédiée à Notre Dame des Merveilles, la vierge miraculeuse, bien que trônant sur le clocher de l’église de Peyreleau, tournerait ostensiblement le dos aux Peyrebelens et veillerait sur la destinée des Roziérains.
Ainsi Peyreleau peut se prévaloir de son horloge cependant que Le Rozier est placé sous la protection de la vierge.
Ceci, bien sûr, n’est autre qu’une histoire de clochers, mais l’air supérieur de Peyreleau ne pouvait narguer sans contrepartie le village voisin et néanmoins ami.

 

Le trésor du Triadou

 

Qu’est devenu le butin de Simon d’Albignac, pillard huguenot? L’homme, vers 1628, aurait fait main basse, près de Peyreleau, sur les coffres d’or du duc de Rohan, or destiné à financer la levée de troupes. Son château a été maintes fois sondé. En vain.

Pierre d’Albignac, IIe du nom, quitta le château de Mostuéjouls pour aller s’établir à Peyreleau. C’était un jeune homme violent, audacieux, qui ne connaissait d’autre droit que celui de la force, et qu’une vieille tradition représente comme livré à tous les débordements de la vie féodale. Le terrain qu’il avait choisi pour l’emplacement de sa demeure appartenait aux moines du Rozier de l’abbaye d’Aniane ; il s’en empara hardiment et y jeta les fondements du château du Triadou que ses descendants achevèrent. Sur ce terrain, situé près du Tarn et planté de pins, était une chapelle appelée Saint-Marlin-des-Pins, dont le nom subsiste encore, et d’où Pierre prit son armorial, trois pommes de pin .

Le prétexte de ses spoliations fut que les moines, étant obligés de fournir la barque et de payer le batelier pour le passage du Tarn, mettaient de la négligence à s’acquitter de ce devoir, et que pour s’en charger lui même, il lui fallait une indemnité. Ses procédés envers le sire de Capluc ne furent guère meilleurs, et ce ne fut qu’après la mort de ce seigneur qu’il épousa Flore sa fille.

Le château du Triadou demeura longtemps dans l’état imparfait où l’avait laissé Pierre d’Albignac (il n’avait fait bâtir que l’aile gauche). Une occasion s’offrit dans la suite à ses successeurs de continuer sa construction et voici ce qu’on raconte à ce sujet.
Les huguenots d’Alès et des Cevennes allaient de Meyrueis porter du secours aux religionnaires de Millau qui assiégeaient Creyssel, vaillamment défendu par le capitaine Arnaud de Méjanès. Ils étaient suivis de plusieurs mulets portant le riche butin qu’ils avaient fait en spoliant les églises ou en rançonnant les catholiques.

Le seigneur du Triadou (Pierre III) en fut instruit, et reçut même l’ordre d’aller leur couper le passage. Aussitôt il ramasse, du monde et va les attendre sur le Mont-Fraysse. En habile capitaine, il partagea sa petite troupe, retint avec lui les plus courageux et fit cacher les autres dans des broussailles, avec ordre de faire feu à certain signal. Tout fut ponctuellement exécuté et les huguenots pris au dépourvu tournèrent le dos et reprirent le chemin de Meyrueis. D’Albignac ordonna de poursuivre les fuyards, et en attendant le retour de sa troupe, il conduisit lui même les mulets à son château.
Bientôt après s’éleva, comme par enchantement, l’aile droite du château, et cependant tout le trésor ne fut point épuisé.

 

Ce qui restait fut secrètement placé sous une marche du grand escalier et le riche châtelain déposa dans ses archives qu’ un trésor était caché dans le château , mais sans indication du lieu. Sa pensée, peut-être, fut d’engager ses descendants à ne jamais abandonner une habitation où d’un jour à l’autre ils pourraient trouver une brillante fortune car il descendit dans la tombe en emportant son secret.

 

Ce château fut pillé par les révolutionnaires de Millau le 20 juillet 1791. Pour en venir là. Le bruit fut répandu que des mouvements sérieux se préparaient. Des envoyés de la société populaire de Millau, assurèrent aux administrateurs du département que les royalistes s’assemblaient du côté de Saint-Jean-du-Bruel, de Compeyre et de Peyreleau, ayant à leur tête MM. d’Albignac et Pourquery du Bourg ; qu’une partie des insurgés devait se rendre au camp de Jallès, dont on commençait à parler, et l’autre fondre sur Millau ; leur projet bien arrêté, disaient-ils, était de se réunir au château du Triadou, place propre par sa position à favoriser ce mouvement, et à résister même au besoin, se trouvant pourvue de canons, d’armes et de munitions de toute espèce.
Les députés insistèrent tant sur l’imminence du danger, que l’administration du département se décida à envoyer l’un de ses membres, Molinier de Sévérac, pour faire désarmer le château. Celui ci s’y rendit avec un fort détachement de patriotes millavois. On n’en approcha qu’avec de grandes précautions, et ceux des assiégeants qui n’étaient point dans le secret de l’expédition ne furent pas médiocrement surpris d’en voir les portes ouvertes, d’y pénétrer sans résistance, de n’y trouver ni armes, ni canons, ni rebelles : la seule garnison se composait d’un vieux concierge et d’un jardinier éclopé.
Or voici quel était ce secret.
La tradition du trésor caché était connue, et bien qu’on sût qu’il avait échappé jusques là aux actives recherches des seigneurs de Triadou, nul ne mettait en doute son existence. Il n’en fallut pas davantage pour enflammer le courage de certaines gens qui entrevoyaient la possibilité de mettre la main sur le trésor et de tirer de leur démonstration patriotique autant de profit que d’honneur. Le complot royaliste ne put donc surgir plus à propos.
Pendant longtemps les fouilles furent infructueuses. On désespérait déjà, quand en montant l’escalier, un coup frappé au hasard annonça une cavité. On enleva la marche, et on découvrit deux caisses de plomb qui avaient été renfermées dans autres deux caisses de chêne, mais qui étaient vermoulues. Un homme pouvait à peine porter une de ces caisses entre ses bras. Ce trésor avait été enlevé aux huguenots et les huguenots le reprirent.
On crut généralement alors à Millau que le trésor avait été trouvé et l’on nommait même ceux qui se l’étaient partagé. Deux ou trois fortunes que l’on vit surgir subitement à cette époque confirmèrent cette opinion.

 

L’ogre de Malbouche

Lou Grin, c’était son nom , marchand de grains de son état, vivait à Peyreleau où, selon la tradition populaire, il faisait preuve de beaucoup d’incivilités et, pour cette raison, fut chassé du village. Il alla donc se réfugier dans le ravin qui depuis porte son nom, le Ravin de Malbouche, qui, dans des temps lointains, fut un lieu de passage très fréquenté par les voyageurs qui traversaient la contrée, franchissant les escarpes du causse Méjean, puis du causse Noir.

 

Là, vécut Jean Grin (au lieu dit La Vaysse) dans une masure de pierres qui allait devenir son repaire et où, seule, demeure, relativement intacte, une pièce obscure accrochée aux anfractuosités de la roche et où est aménagé un four qui, dans l’imaginaire collectif, pouvait bien être à la fois l’objet du délit et la signature des forfaits qui lui ont été attribués sans doute abusivement . Toutefois Jean Grin, rejeté de la communauté, semblait s’accommoder de cette vie à l’état sauvage qu’il appréhendait au mieux, vêtu d’une peau pour, peut-on penser, mieux s’identifier aux bêtes sauvages qui, alors, peuplaient la contrée. Nous sommes vers la fin du XVIIIe siècle et, malgré la présence de nombreux loups (2000 sont recensés dans le département de l’Aveyron en l’espace de vingt-quatre ans, de 1818 à 1841) le Causse Noir semble relativement épargné. Mais « vers l’an 1799 apparut dans le pays une bête féroce qui remplit tous les habitants d’une grande frayeur. Sa taille était plus svelte que celle d’un loup. Elle était dans sa marche d’une telle agilité qu’on la voyait dans un lieu, et quatre ou cinq minutes plus tard dans un autre endroit à une lieue de distance … et malheur aux enfants qu’elle pouvait rencontrer, elle les emportait et leur dévorait, premièrement le foie et ensuite les membres.

 

En l’espace de six mois cette bête fit trois victimes dont un petit garçon de six ans dont on retrouva quelque membre, caché dans la terre au Ravin de Malbouche, là même où, disait-on, était le repaire de l’Ogre ». Voila comment sont consignés les faits dans le livre d’une paroisse avoisinante. Il n’en fallut pas davantage pour accuser l’Ogre de ces terribles méfaits. Dès lors une véritable expédition punitive fut montée et se solda par la capture de Jean Grin qui fût brulé vif dans un four chauffé à blanc… sauf que l’histoire éclairera ensuite la légende, les choses n’étant pas aussi simples qu’il y paraissait de prime abord !Jean Grin, mi-homme mi bête, n’était pas un simple croquemitaine qu’on invoquait pour effrayer les enfants désobéissants. Pour cela , les parents se servaient de la Dame Rouge ou de Grippet, le petit diable, ces êtres invisibles qui prenaient les tout-petits quand ils n’étaient pas sages… D’ailleurs, mieux valait ne pas en parler car raconter son histoire, c’était le faire venir nous expliquait une dame il y a encore une vingtaine d’années. Mais l’Histoire, elle, se démarque de la légende en nous apprenant que Jean Grin était un brigand, victime probablement des rumeurs les plus folles, les bruits les moins fondés en ces temps de révolution marqués par le renversement des valeurs traditionnelles et le bouleversement de l’ordre établi. Toujours est-il que, entré dans la légende, Jean Grin hante toujours le pays de ses méfaits. Et, dans la mythologie caussenarde, il représente toujours le monstre dévorant, l’ogre capable de prendre et de manger les enfants. Ce dont on est par contre certain, c’est que Jean Grin ne fut pas brulé vif car l’état civil nous apprend qu’il était présent plusieurs années plus tard au mariage de deux de ses filles.